« Jitters » (2010) est le premier long-métrage de l’islandais « Baldvin Zophoníasson » qui dresse ici un portrait touchant et très réaliste sur les adolescents d’aujourd’hui.
Cette chronique mettant en scène autour de Gabriel d’autres ados du même âge (16 ans), dont surtout 2 filles (l’une cherchant son père, et l’autre cherchant à devenir la petite amie du garçon), et bien sûr Markus, rencontré en Angleterre et vis-à-vis duquel il est en pleine confusion des sentiments (en pleine « frousse » – sens du titre pour l’export : « Jitters »), est plutôt réussie, qui aborde des questions sérieuses (construction de l’identité, mal-être des jeunes pouvant aller jusqu’au pire….) en évitant de pontifier ou d’être simplement froidement « documentaire », et en écartant résolument un militantisme « gay », qui n’aurait pu que réduire le propos tout en traitant intelligemment ce sujet.
C’est un film choral assez frais et intéressant qui aborde très bien le monde de la jeunesse islandaise, il le fait sans aucun complexe, il aborde même des sujets aussi délicats que le suicide. C’est un film assez frais et intéressant qui aborde très bien le monde de la jeunesse islandaise, il le fait sans aucun complexe, il aborde même des sujets aussi délicats que le suicide.
Une fresque adolescente parfaitement interprétée par l’ensemble de la (jeune) distribution qui ne révolutionne pas le genre mais offre cependant un très beau film avec une direction artistique sans faille.